Rencontres

PASCALE MOÏSE ET LÉO FERRÉ 1986 Photo Jean-Marc Ayral
https://leo-ferre.eu/
Daniel Mille Sextet invite Jean Louis Trintignant :
https://www.youtube.com/watch?v=qTwcdyaPX5Y
GALERIE DU MONTPARNASSE, 2004

Bertrand Irrigaray
Antiquaire

« J’ai vu deux de vos tableaux.
Vous féliciter serait bien trop banal,
ne me prenez pas pour un médiocre flatteur
si je vous exprime toute l’émotion
qui s’est emparée de moi.
Emotion avec le tableau qui ressemble à ceux
de Nicolas de Staël,
il présente un équilibre de masses en camaïeu bleu
qui suscite une force harmonieuse, quant à l’autre,
l’émotion est encore plus forte,
quel univers infini et insondable dans ces camaïeux de bleus,
ces formes superposées de courbes et d’angles
qui partent dans tous les sens
évoquent les plis des cerveaux limbique ou cognitif,
la matière microscopique et le monde minéral.
La matière picturale semble palpable,
elle transpire de sensualité.
En fait ce que vous faites est exceptionnel à mon avis.
Vous avez raison de persévérer,
la puissance créatrice révélée par vos oeuvres
doit vous apporter beaucoup de satisfactions
et la réussite n’est certainement pas très loin.
Je dois dire que je suis très sensible au bleu
qui est ma couleur préférée,
mais objectivement,
votre talent est indéniable.”

2003, acrylique sur papier, 15 x 10 cm

 » Pour ce qui est des personnages, ces dessins ressemblent à des calligraphies d’Extrême Orient, ils évoquent pour moi, les mises en scène de danse de Maguy Marin, mais là je suis moins sensible parce que vous faîtes de la représentation, c’est certainement important pour vous d’explorer différents styles, mais du peu que je comprends de votre peinture et donc de vous, l’évasion vers des représentations abstraites vous procure une imagination débordante. Par la même, vous ouvrez les portes de l’oubli et du plaisir dans la contemplation de vos œuvres pour vos admirateurs. J’espère pour vous que le plaisir de peindre n’a d’égal que le bien-être procuré par certaines de vos œuvres à ceux qui les contemplent ».

2007, encre sur papier, 20 x 20 cm

Elisabeth Pradoura
psychologue, portraitiste

« Pascale Moïse aime travailler vite, de façon spontanée et instinctive. Après avoir expérimenté le pastel, elle a choisi l’acrylique et l’encre. Le sens de la couleur, le travail de la matière imprègnent ses toiles abstraites. Parfois de petits formats, elles ouvrent pourtant sur un espace que l’on ressent vaste et ouvert, elles invitent à voyager dans un univers à la fois sobre et complexe où l’on ne cesse de découvrir des passages et des formes. Pascale Moïse ne donne pas de titre à ses peintures, elle trouve que cela limite l’imaginaire. Elle préfère laisser l’autre, celui qui regarde, s’approprier sa peinture. Ce regard sur sa peinture est indispensable pour elle. Si peindre est une aventure solitaire, exposer est un pont formidable pour rencontrer les autres autour de l’art. Elle aime rencontrer tout autant peintres que public inexpérimenté. Depuis 2004 elle expose régulièrement : ateliers, galeries etc.

Livres d’Elisabeth Pradoura https://www.thebookedition.com/fr/ecrire-la-maladie-p-394991.html

https://www.thebookedition.com/fr/la-maison-cannibale-p-395294.html

2004, acrylique sur papier, 30 x 40 cm
2007, acrylique sur papier, 20 x 20 cm

Robert Linhart
Sociologue, philosophe et écrivain
« Ce qui saute aux yeux, quand on observe pour la première fois le travail de Pascale Moïse, c’est la diversité de ses sources d’inspiration : telle toile, assemblages de taches noires sur fond blanc, évoquent le test du psychanalyste Rorschach, d’autres des hiéroglyphes ou des caractères chinois. Telle autre ressemble à un poisson fantastique (un requin bleu ?) surgissant des flots…
Des bleus glacés, (une voile émergeant d’une banquise ?), des jaunes et des rouges vifs évoquent des fleurs fantastiques.
Un paysage de verdure, des tuiles ocres jaillissent de la toile… des flots bleus, une forêt d’une même couleur…
Un paysage marin : une mer bleue foncée, avec un bateau incertain, et un ciel nuageux gris-bleu.
Cette fois, c’est une étrange fusée bleue foncée qui sort d’une mer agitée…
Des petites encres noires sur fond blanc évoquent, l’une un pêcheur, ou un marin sur sa barque, l’autre une frêle voile au bord d’une vague monstrueuse…
On ne peut qu’admirer cette œuvre foisonnante et multiforme. » 

https://www.franceculture.fr/personne-robert-linhart.html

2018, acrylique sur papier, 10 x 15 cm

Laurent Danchin
écrivain, critique d’art
« (…) Il y a beaucoup de vie dans votre art, aussi « abstrait  » qu’il soit, et vos signes sont très vivants. Ils  font penser à ceux d’Henri Michaux en plus incarnés ».  

« Votre petite peinture est très précieuse, et c’est un véritable objet de méditation, comme les pierres de rêve des Chinois, qui avaient une telle importance dans la tradition. (…) »

https://www.fnac.com/ia430760/Laurent-Danchin

2011, acrylique sur papier, 25 x 20 cm
2011, acrylique sur papier,
25 x 20 cm
Jean Pierre Raynaud Plasticien